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(Critique) White bird in a blizzard

 

Un oiseau blanc dans le blizzard... cela évoque bien le temps qui règne actuellement dehors en cette année qui touche à sa fin... Je vous propose de braver ce blizzard et de suivre l'oiseau blanc dans cette critique.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Histoire :

 

Eve, la maman de Kate, a disparu sans laisser de traces lorsque cette dernière avait 17 ans. 2 ans plus tard, Kate semble être habituée à l'absence de sa mère et soutient du mieux qu'elle peut son père Brock. Elle connait ses premiers émois amoureux avec son voisin et camarade de classe et se prépare a partir à l'université. Mais lorsqu'un détective réactive l'enquête concernant la disparition d'Eve, les apparences vont s'écrouler et tout va s’enchaîner.

 

Mon avis :

 

Le dernier film de Greg Araki, grand analyste de la jeunesse s'il en est, est l'un de ses plus accessibles sans pour autant baisser en qualité. C'est moins trash et provocateur que certains de ses précédents ouvrages mais ce "White Bird" est plus sensible, plus délicat. Ce changement pourra désarçonner les fans d'Araki mais n'étant pas personnellement un grand amateur du bonhomme, j'ai trouvé cette évolution plutôt bienvenue. Sous une histoire assez banale (une femme qui disparaît cela a déjà été fait maintes fois et il n'y a pas si longtemps que cela, voir "gone girl"), l'analyse de la sexualité naissante et adolescente est au cœur du film. Araki adore explorer la psychologie adolescente et cela se sent. La partie mystère est plus convenue mais réserve quand même quelques surprises bienvenues et le cadre de la banlieue américaine qui cache de sombres secrets peut à la fois évoquer "blue velvet" de David Lynch (les rêves oniriques, le rythme lancinant, la musique) et "American Beauty" (étude des mœurs des habitants du quartier, secrets multiples). Malgré ces références évidentes, le film possède sa propre identité et arrive à s'affranchir de ses modèles. Je n'en dirai pas plus sur le scénario et le contexte du film, il se savoure en en connaissant le moins possible.

 

Au niveau interprétation, c'est du solide : Eva Green (que l'on voit dans de nombreux flashbacks) est enfin utilisée correctement et fait de l'excellent boulot dans le rôle de la maman disparue, qui a du mal à abandonner sa jeunesse et à devenir une "housewife". La jeune Shaileene Woodley se taille la part du lion et est assez convaincante dans le rôle de Kate, fille plus complexe et torturée q'elle le laisse paraître. Il est cependant dommage que son personnage soit tellement mis en avant, cela aurait été chouette d'avoir également d'autres personnages comme le père, le policier ou le petit ami (tous très bien campés) plus fouillés et moins en retrait.

 

A niveau technique, j'ai trouvé la musique sublime : aérienne, cotonneuse, lancinante,... Elle correspond très bien aux images du film et s'écoute également avec beaucoup de plaisir en solo. La réalisation est bien faite, l'image est belle, les plans sont bien composés. Un petit bémol peut être concernant les passages plus oniriques qui ne m'ont pas trop frappé visuellement parlant.

 

Dernier petit point point à aborder : le film dure juste 1h30. C'est agréable car on n'a pas du tout le sentiment de rallongement artificiel. Le film n'en rajoute pas et c'est très appréciable car plus de durée ne veut pas toujours dire plus de de qualité. Le seul dernier petit reproche est que le film est parfois pet être un peut lent mais si vous aimez les films à la fois sulfureux et mystérieux n'hésitez pas à suivre cet oiseau blanc au milieu du blizzard.

 

Les plus :

 

- Musique sublime

 

-Pas de remplissage

 

- Acteurs à la hauteur

 

- Bonne exploration des tourment adolescents

 

Les moins :

 

- Enquête policière pas géniale

 

- Personnages secondaires pas assez fouillés

 

- Film un peu lent

 

Ma note :

 

2,5/4

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